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mercredi 18 juillet 2018

Le le fils prodigue : la liberté



Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient. 
En tant que parent, il est normal qu’un enfant nous pose cette question, ne sommes-nous pas ceux qui donnons la vie (avec l’aide de Dieu), qui donnons à manger, qui donnons nourriture, bains, amour, confiance, … ?
Nous souffrons même parfois de ne pas pouvoir donner autant que l’on veut. 
Le Père, Dieu, ne négocie pas, il est animé d’un amour inconditionnel. « Avoir foi en Dieu, c’est d’abord s’émerveiller de la foi que Dieu met en nous » (Simone Weil, philosophe).
Envisager notre vie comme une histoire de liberté, l’homme créé par Dieu est LIBRE, CAPABLE D’AIMER. Mais le jeune fils oriente sa vie librement sur un chemin de perdition. Plus il s’éloigne, plus il réduit sa liberté, jusqu’à l’enfermement.
Le frère aîné, lui, se considère comme irréprochable, il est impitoyable. Il a géré sa relation au Père comme une obéissance comptable, légaliste, alors que le Père souhaite entretenir une relation d’amour avec ses fils.
Or Jésus nous libère du pêché, de la loi et de la mort. De ces trois viennent domination et oppression.
La liberté, c’est mettre ses dons au service des autres.
Dans l’amour, nous n’avons pas besoin du recours à la loi. Deux mariés vont-ils recourir à la loi pour gouverner leur relation s’ils sont dans l’amour ? Non.
La loi suprême étant « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Saint Paul disait dans la mettre aux Galates : « Celui qui aime Dieu et son frère accomplit la loi ».
Le fils aîné est donc loin de cet amour, l’amour pour les autres culmine dans la liberté.
Dieu nous invite à vivre une LOI DE LIBERTE.

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